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Soulitudes
25 mai 2010

J'ai fini par sortir de mon nouveau chez moi. Le

J'ai fini par sortir de mon nouveau chez moi. Le soleil brillait et il me fallait prendre l'air a défaut de la route.
J'ai descendu l'allée avec une chose dans chaque poche. Une pince multifonction et mon portable, mes clefs, mes papiers mon carnet et mes tickets restaux, un livre.
J'ai descendu  l'allée à 16h et je suis rentré à 18h30. Je suis allé un peu plus bas lire mon livre dans un arbre près d'un ruisseau. Rien de bien champêtre nous sommes tout de même dans la ville mine de rien. Mais j'ai pu lire un chapitre d'Arturo Bandini. Un raté d'écrivain. Qui m'a renvoyé à moi. Un sorte de simplet. J'aime bien les simplets. Un peu comme mon Attrappe-coeur. La vérité qui découle simplement et "bêtement" à une plus grande force.
Mon chapitre fini, je suis descendu de mon arbre et j'ai entrepris d'aller faire un tour du lac le plus proche. Avant d'y arrivé j'ai été surpris par un couple qui bronzait dans l'herbe. La fille était en maillot de bain sur la pelouse. plus bien foutu. Il n'y avait pas d'endroit a proximité pour se baigner donc là seulement pour la bronzette. Néanmoins ma libido fut ébranlé. Il en faut peu en général pour moi. Seulement de belle forme et suffisamment de peau pour me donner l'eau a la bouche.
J'ai continué mon chemin vers le lac. Et ce tour du lac fut intéressant. D'abord parce que j'y ai rattrapé D. qui faisait un tour avec une amie. Un simple salut et j'ai continuer ma route.
"Je peux te ramener si tu veux" un hochement de tête. Il est si facile de dire non et d'effacer 4 ans de sa vie. Mon tour de la fut particulièrement éprouvant. J'énumérais les stéréotypes. Des racailles qui draguait tout ce qui avait des seins, des familles gueulardes, des mères hurlantes et grasses, des enfants stupides et braillard promis à une vie pourrie dès les premiers signes d'élocutions. Des jeune filles magnifiques, belles et transpirante la féminité mais parlant avec un langage de cité. Le SMS jusque dans l'intonation des mots.
Des idiots qui courrait en plein soleil que j'ai croisé 3 fois en un tours rougit par la chaleur et la transpiration. Les hippies baba bobo entre la fumette et le cour d'éco responsabilité aux gosses. Des tatoués, entre les omoplates ou sur l'épaule pour les mecs, au creux des reins pour les femmes. Me rappelant que moi aussi j'aimerai marquer mon enveloppe. Mais de quelque chose qui ai un sens. Quelque chose de vrai.
Mais surtout, des filles. Qui bronzent, qui se lovent, qui observent, qui cherchent du regard.
"Qu'est-ce que tu n'ferais pas pour, la peau..."
J'ai des envies de peau. Je désire chaque nouveau centimètre de peau nouvelle à la disposition de mes yeux. Mordre et gouter une nouvelle saveur, apprendre les sons de gémissement nouveaux, découvrir des zones sensibles différente et jouer au corps à corps à cette guerre ouverte ou tout le monde est gagnant quand les armes sont finalement déposées. Besoin de chaire. Besoin de vivre.
Je me sens un plus libre. Beaucoup plus libre en fait.
Reste que personne n'est en mesure de gouter tout les fruits du jardin. Pourtant qu'il est vaste et salivant ce monde de sensation. J'ai faim. J'ai soif. Si le manque existe c'est donc que je souffre, donc que je vis.

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