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Soulitudes

15 juillet 2014

Jamais simple

De toutes façons, ça tombait un dimanche cette année. Ils livrent pas le dimanche. N'empêche, j'aurais pu faire livrer le samedi. Donc pas de roses blanches cette année. Pas à réfléchir entre un bouquet de 25 et un bouquet de 50. Pas de carte avec ce logo Bouquet Nantais. Pas de message dessus avec des mots choisis si longtemps que la page de commande expire deux fois avant de prendre la décision de les envoyer. C'est pas faute d'y avoir pensé. C'est même tout ce à quoi je pensais. Les 13 juillet sont jamais simples. N'empêche, j'avais quand même très envie de lui fêter. Il paraît que pour avancer il faut savoir lâcher prise. N'empêche, j'ai quand même téléchargé ce reportage pour 3 minutes d'interview. Et puis c'est toujours moi qui me rappelle à elle. C'est pas sain tout ça. Il est peut être temps de tourner une grande page.

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5 mars 2014

30 ans. Que je le veuille ou non ça fait

30 ans. Que je le veuille ou non ça fait réfléchir. Premier constat, globalement, je vais bien. La plupart du temps. Bien sûr on écrit rarement pour dire que tout va bien. Alors il faut que j'ajoute un peu d'amertume à tout ça.
La première chose qui me saute à la gueule c'est ma faculté à tout abandonner. Ma psy ne parle pas beaucoup mais je pense bien qu'elle trouverai un lien avec la 20aine de déménagements que j'ai fait pour expliquer cette facilité à se détacher des choses. Si je fais le décompte, j'ai abandonné: le judo, les échecs, le dessins, la guitare, l'aïkido, le tir, la guitare, deux filles, pas mal de mes amis, l'IUT, le BTS, l'écriture, la muscu, le footing, la photo, l'apprentissage du japonais, la moto plus ou moins...
Je dois en oublier certainement. Le moment de reprendre la formation approche et je sens poindre un nouvel échec. J'ai la même sensation qu'à l'IUT, quand je me voyais m'écrouler parmis mes camarades de classes, ils avaient déjà tous leur vie déjà tracée, leurs études, leurs stages, leurs futurs emplois, leurs plans de carrière, leurs rythmes de révision, leurs projets personnel. Moi je ne venais qu'un jour sur trois, écoutant de moins en moins les profs, fumant de plus en plus de joins, même seul ce que je ne faisais pas avant. Leur monde me semblait si lointain, si vain. Je devenais un fantome et personne n'était surpris de me dire au revoir à la fin de la première année. Et c'est ce même sentiment dont j'appréhende l'arrivé. Cette apathie dévorante qui fait que je me foutrai de tomber encore.
je pourrais passer outre tout ça certainement, si le monde ne me jettai pas à la gueule comme je suis en dessous des autres. Recroiser une connaissance de l'IUT dans la gare qui attend son train pour Paris, alors qu'il commence un nouveau job à 2500€ /mois. Mes meilleurs amis déjà propriétaires, mariés voire déjà divorcés. Y'a un truc qui sonne faux chez moi. L'idée que je vais errer sans jamais trouver de but. Jamais trouver ce à quoi je peux m'accrocher. L'idée que je serai toujours ce mec chelou, dont les gens rient aux blagues mais en se demandant quand même si je suis sérieux et d'où je viens pour penser comme ça. I'm the funny weird guy.
Je pensais que les mentalités évolueraient en vieillissant, mais non. Rien ne change depuis le collège. Les gens parlent dans le dos des autres et se sourient en face. Les gens s'écrasent mutuellement pour pouvoir avancer, il veulent ta réussite mais seulement si tu restes en dessous d'eux. les histoires de culs restent la saveur de la vie, le mariage et les enfants le but ultime. Les gens sont résignés et refusent qu'on leur disent qu'on peut penser autre chose. Si tu réponds aux questions du prof, t'es un intello, BAM !, catalogué à vie. Si tu vas voir des films dont personne n'a vu la bande annonce c'est pareil, t'es un snob. Rien n'évolue. La connerie ambiante m'épuise. "C'est a toi la twingo ? faut changer de voiture si tu veux devenir moniteur !". Les gens sont des porcs, ils se complaisent dans leur propre médiocrité et méprisent la boue des autres.
Je m'égare un peu. J'imagine que ma chance peut tourner
Sentimentalement ça va mieux je crois. J'ai une chance inouïe de ce côté là. Le soleil brille mais j'ai toujours le souvenir des jours de pluie. J'ai fait ce que m'a dit ma psy, j'ai essayé de tourner la page. J'ai appliqué la recette indiquée. Ne pas tout supprimer mais tout ranger dans une boite pour passer à autre chose. Le carton est bien rangé en haut de l'amoire, mon profil facebook secondaire supprimé, elle n'apparait plus dans ma timeline, ses photos ont été archivées pour ne plus apparaitre aléatoirement. Je n'écris plus, n'sms plus, n'envoie rien. Depuis plus de six mois maintenant. Mais ça ne change rien. Le silence perpétuel de son côté devrait m'aider aussi. Mais non. Les chansons semblent toujours parler d'elle. Je suppose qu'il faut plus de temps. Six mois de plus certainement.
Ceci mis de côté, je suis toujours dévoré par cette faim charnelle. Je ne sais pas comment expliquer. Sûrement trop de porno dans l'enfance. Ou pas assez de relations à l'adolescence. Trois femmes dans une vie ne me semble pas si peu. Surtout si on considère les repercutions.
Tous comptes fait je ne m'en sors pas si mal. Mais j'ai l'impression que tout peu basculer, toujours. Dans un sens ou dans l'autre. De préférence dans le bon.

11 février 2014

Gérald De Palmas - J'en rêve encore

Encore un effort
Quelques mois suffiront
Je suis presque mort
Quelques mois et c' est bon
Supprimer les traces la moindre trace
Ce qui reste de candeur
Un morceau de glace à la place du cœur
Et même si je m' améliore
Oh j'en rêve encore
Même cassé, ivre mort
Oh j'en rêve encore
Encore, encore
Ne plus rien sentir
Inconscient, minérale
Plus le moindre désir
Plus de peur ni de mal
Mais même si je m' améliore
Oh j'en rêve encore
Même en sachant que j' ai tort
Oh j'en rêve encore
Encore, encore
Vivant mais mort
N' être plus q' un corps
Que tout me soit égal
Plus de mal
Et même si je m' améliore
Ton absence qui me mord,
Oh j'en rêve encore, encore,
Ton départ et mes remords,
Oh j'en rêve encore
Son corps à lui dans ton corps,
Oh j'en crève encore
Encore, encore ,encore


Paroles: Jean Jaques Goldman

2 décembre 2013

So far, I fucked up everything I've started.Yep

So far, I fucked up everything I've started.

Yep !

16 février 2012

C'est une sensation étrange de voir la facilité

C'est une sensation étrange de voir la facilité avec laquelle ça se fait. On dit toujours que les choses évoluent petit à petit, qu'elles prennent leur temps. Et qu'on ne s'en rend pas compte. C'est faux. Les choses changent à coups de pieds dans les fourmilières.  À coups de décisions  et d'annonces de nouvelles. je pensais pas que que ça arriverait si vite. je pensais pas que ça influerait autant. Ce n'est ni une surprise ni un drame. C'est juste plus simple. J'ai jamais couru après la compagnie, toujours une pièce rapportée. Les déménagements enseignent ça rapidement. Rien ne tient. J'avais des amis. J'ai des potes. J'aurais bientôt des connaissances.
Next.

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13 octobre 2011

C'est peut-être l'heure.C'est peut-être

C'est peut-être l'heure.
C'est peut-être l'alcool.
Ou bien le fait de compter les jours, les mois et même les années.
Il se pourrait que ce soit l'attente ou les questions,
Voire le manque de certitude.
De temps à autre je préférerai presque la solitude à l'absence
Le désespoir à l'espérance.
Du concret à la place des projets.
Des fractures ouvertes et douloureuses plutôt que des cancers silencieux.
J'aimerai bien que ce soit simple et défini. Même définitif.
Qu'on m'extirpe des ultimatums, pour un ultime "At Home"
Je voudrais rentrer et poser ma tête au creux de tes cuisses.
Dormir pour de vrai et ne me réveiller que quand tout retrouverait une logique, une place. Un ordre.
Pour le moment c'est pas ça. Mais y'a plus tard.
Plus tard ce sera peut être mieux. Ce sera sûrement pas ici.
Ce sera loin.
Ce sera longtemps.


C'est quand ?

3 juin 2011

Ces semaines sont de plus en plus

Ces semaines sont de plus en plus longues.
Certains jours je m'arme de teflon.
"Si tu devais aller voir ailleurs c'est que tu chercherais quelque chose que je ne peux pas t'offrir"
Cette phrase me semble si vide de sens.
Tout ce que je désire te concerne en tous points.
Ca a quelque chose d'effrayant en un sens
Que tout repose ainsi sur une unique personne
Mais dans le fond je sais que je n'ai pas de contrôle sur ce choix.
Il s'impose de lui même
C'est sans doute pour cette raison que ça me semble si...
Naturel ? Brûlant ? Evident ? Brutal ? Logique ? Sain ? Violent ?

Je m'en remets à Toi. C'est ainsi. Et ça me semble bien comme ça.

14 avril 2011

Je repensais à ce que tu me racontais sur le fait

Je repensais à ce que tu me racontais sur le fait que plus il y a de monde autours de soi, moins il y a de réaction en cas d'agression. Ca m'a renvoyé au fait que je suis toujours sur mes gardes quand je sors. Surtout avec Toi. Parce que je sais que refuser de dépanner un clope, même quand on est non fumeur, peut conduire à un coup de couteau. Parce que tu es obligée de m'appeler dans la rue quand tu rentres après 22h00, ou de faire semblant d'avoir quelqu'un au téléphone. Je pensais au fait que quand on marche dans la rue on change de trottoire quand on voit deux soulards s'engueuler. Tu me disais qu'instinctivement on s'éloigne du danger. Pour se protéger soi. Je pensais qu'on savait tous plus ou moins qu'il faut éviter de regarder dans les yeux des "jeunes à casquettes" dès qu'ils sont un peu plus de deux. J'ai tendance à écarter les épaules et à me redresser quand je sors parce que je sais qu'on emmerde plus facilement un pti blond qu'un grand black. C'est pas grave en soi. On a pas vraiment le choix. Je trouve juste dommage de devoir jetter regulièrement un oeil au loin dans la rue pour se préparer à une insulte et rester calme.

29 mars 2011

Tu te souviens à quoi tu pensais à cette époque

Tu te souviens à quoi tu pensais à cette époque ?
Tes journées se noyaient dans des nuages de fumée opaque.
Un brouillard d'incertitudes alambiquées et d'espoirs un peu vague.
Tu naviguais à vue entre ta chambre et un coin à l'abri des regards
Tu écrivais par flots, par vagues, à l'encre ou au pixel
Tu les regardais et tu jugeais
Tu avais ces certitudes qu'ils avaient tous tort.
Tu savais ou plutôt tu esperais qu'il y avait une autre voie
Quelque chose qui te convienne
Vivre pour de vrai.
Tu étais incapable de définir vraiment comment
Incapable de trouver la manière.
Tu espérais, tu rêvais beaucoup.
Maintenant que tu me regardes je sais que tu es déçu
Tu voulais mieux.
Finallement c'est raté comme beaucoup d'autre avant toi.
Alors tu te dis qu'ils avaient peut être raison ces autres.
Ils se sont résignés plus tôt, ils n'ont pas perdu de temps.
C'est plus pragmatique.
Aujourd'hui je suis toujours pas comme je devrais.
Ni d'un côté ni de l'autre.
Mais j'avance quand même tu sais.
J'espère qu'à terme le résultat nous satisfera tous les deux.
Au moins un des deux...
Mais je vais essayer promis.

1 février 2011

Tout ça en fait c'est une histoire de

Tout ça en fait c'est une histoire de train.
D'attente sur des quais de gare.
De calcul d'horaire.
De carte Escapade et moins de vingt-cinq
D'arrivées tardives et de départs prématurés.
Ou de billets. De billets de train, de concert.
Comme ce billet d'humeur.
C'est un peu plus qu'une histoire de train.
Un peu plus compliqué qu'une histoire de billets.
Un simple pas en avant en fermant les yeux.
Un souffle retenu en fixant une horloge.
Un sourire intérieur et une vague qui vient frapper chaque parcelle de votre corps
Simplement en apercevant une silhouette dans la foule.

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